Pour les thioéthers, le risque de la perte initial du est fortement réduit ; cela est nettement vérifiable sur l'intensité du et permet une observation précise de l'intensité du P + 2. Par ailleurs, la présence durable du dans les fragments permet de mieux observer les ions soufrés qui peuvent devenir pic de base, en particulier lors des coupures . En effet, les coupures sont encore plus favorisées par que par .

Pour un sulfure symétrique, le sulfure de dipropyle, le pic parent P (118u) a une intensité de 62 % et le P + 2 à 120 a une intensité de 3 %, attestant de la présence d'UN soufre. L'ion à 89 (95%) correspond à la perte de 29 soit à une coupure , la présence du soufre étant toujours signalée par un 91 de l'ordre de 4%. L'ion 76 (donc pair) est soufré et correspond à P - 42, soit P - (43 - 1) c'est à dire la perte d'un propyle avec retour d'H sur le soufre et formation d'un cation radicalaire de type thiol.

Cet ion 76 (type thiol) se décompose à son tour avec 61 (76 - 15) et 47 (76 - 29). Les fragment alkyles, autres que le 43 et sa descendance (pic de base après coupure du ) sont moins intenses puisque plutôt présents dans les fragments soufrés.

Pour un sulfure asymétrique, le sulfure de méthyle et de pentyle, le pic parent P (118u) a une intensité de 60 % et le P + 2 à 120 a une intensité de 3 %, attestant de la présence d'UN soufre. Les ions à 103 et 89 sont soufrés (présence du 105 et du 91), peu intenses et correspondent à la fragmentation de l'extrémité de la chaîne pentyle soit P - 15 et P - 29. L'ion 70, alkyle, correspond à la coupure en de avec retour d'un sur le et correspond à la perte de , neutre soufré de masse 48. Les ions à 61 (100%) correspond à la perte de 57 (butyle) soit une coupure , la présence du soufre étant toujours signalée par un 63 de l'ordre de 4%. Les fragment alkyles (27 / 29, 41 / 42 / 43) sont moins intenses puisque plutôt présents dans les fragments soufrés. Notez les ions 47 et 48, correspondant à et .